L’ANSM a publié de nouvelles recommandations sur le bon usage et le suivi des femmes utilisant une contraception à base de désogestrel, au vu des résultats d'une nouvelle étude épidémiologique.
Cette étude montre une très faible augmentation du risque de méningiome associée au contraceptif oral au désogestrel seul, notamment chez les femmes de plus de 45 ans ou en cas d'utilisation prolongée (plus de 5 ans).
Le risque identifié étant très faible, l'ANSM préconisons une IRM cérébrale uniquement pour les femmes présentant des signes évocateurs de méningiome ou à l’instauration d’un traitement par désogestrel, en cas d’exposition antérieure de plus d’un an à un ou plusieurs progestatifs à risque.
L'ANSM rappelle qu’il est important de réévaluer l’intérêt de la poursuite ou de la modification d’une contraception, régulièrement tous les ans, au regard de l’âge, des antécédents médicaux, du mode de vie, et des choix des femmes et ce jusqu’à l’âge de la ménopause.
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